Aux allentours du château [PV]

Une semaine c'était passé depuis le meurtre du garde qui n'avait pas su tenir sa langue avant de lacher des propos douteux...Elle s'en était tirée sans rien ou presque, mais on ne pouvait pas en dire autant pour le parjure Nero, qu'elle avait rencontré se soir là...il avait tout pris pour lui alors qu'aller s'expliquer devant le roi aurait été plus envisageable...
Elle ne faisait jamais de si grosse erreurs...si elle avait été seule peut-être qu'elle auait put calmer les ardeurs de ce muffle en le maitrisant mais elle avait été salit devant son suppérieur...là, cela ne pouvait pas s'arranger autrement.

Elle n'avait pas revue le parjure depuis le dernier soir, mais de cela, elle ne s'en était pas étonné...peut-être était-il mort? Oh...un si bon élément...non...peut-être de la prison?
Calysta se promenait actuellement aux alentours de château...elle s'entrainait à vrai dire...jamais elle ne serrait de s'entrainer...puis elle appela sa dragonne avec qui elle s'amusait à se battre...aquerrir de la vivacité afin de pouvoir éviter les gros objets...cela n'avait pas trop plus à l'animal mais après une petite caresse, il en fut autrement.
Le temps n'était pas beau aujourd'hui...d'ailleurs il n'a jamais fait vraiment beau dans les parages, le ciel menaçait à tout moment de pleurer...il faisait froid...mais cela n'empêcha pas la belle de suer à grosses gouttes.
Après trois heures d'entrainement, la jeune femme décida de faire une pause...elle était à bout...en tenue légère pour pouvoir se mouvoir plus facilement, elle c'était beaucoup dépensé...mais l'heure était à la détente alors...au pied d'un arbre sans feuille, Calysta entrepris d'aiguiser ses petits couteaux elle était bonne au lancé...elle y mettait du coeur...après avoir fini cette tache, Calysta s'entraina à lancer les couteaux sur des cibles désignées.

Parjure Nombre de messages : 153 Date d'inscription : 26/04/2007

1 semaine avant, le soir du meurtre...

"Eh bien Monsieur...vous êtes mal partit, le meurtre d'un garde...
-Contente toi de t'occuper de cette plaie..."

L'homme qui semblait être un guérisseur s'éxécuta et prit quelques minutes pour examiner le bras du parjure.

"Rien de neuf Nero...le poison est stoppé mais il est toujours dans certains de vos muscles...je crois que vous devriez apprendre à combattre du bras gauche, le droit sera bientôt inutilisable...
-Impossible, même avce des années d'entrainement, si j'utilise le bras gauche je serais inutile
-Comme vous voulez, mais m'est-avis que pour l'instant...vous êtes pas franchement utile...et puis avec ce garde mort...
-La ferme !"

Contrarié, le parjure sauta du lit sur lequel il était assis, rabaissa sa manche, empoigna son manteau, l'enfila, et quitta "l'infirmerie" en claquant la porte.

En revenant vers ses appartements, le chef de la garde l'empoigna par l'épaule et lui fit face.

"Vous êtes peut-être un parjure, mais ça ne vous donne pas le droit de tuer un de mes hommes, cette fois-ci vous êtes cuit...
-Cause toujours..."

Nero repoussa le garde et s'éloigna lentement dans le couloir sombre, de loin le garde maugréa quelques paroles puis dit quelque chose suffisament haut pour que Nero l'entende.

"...vous ferez bientôt moins le fier, le roi se fiche pas mal de ce garde, mais pas mal de gens ici veulent votre peau !!"

Aujourd'hui aux alentours du château, près du poste de garde extérieur...

"...vous êtes sur ?
-Certain Monsieur !
-Bien ! vous savez quoi faire n'est ce pas ? Oh et profitez-en pour trouver quelqu'un pour remplacer le mort
-Oui Monsieur ! dites monsieur...
-Oui ?
-On raconte dans les couloirs que c'est vous l'assassin et que vous allez être emprisoné !
-Si c'était le cas tu crois que je serais encore là ?
-Non mais...vous savez !
-Je me suis expliqué avec le chef de la garde, il n'y aura pas de problèmes, maintenant va ! et apporte moi la réponse..."

Le garde déguisé en civil qui discutait avec Nero s'en alla en courant vers sa monture et quitta les lieux en direction de Gil'Ead.
Epuisé par la semaine fatiguante qu'il venait de vivre, le parjure se dirigea vers les sous-bois, il ne fut pas long à discerner Calysta qui s'entrainait à lancer des couteaux sur les arbres...

D'abord sur la réserve, hésitant à aller lui parler, il décida finalement de s'approcher d'elle. Avec discrétion, le parjure s'avança derrière elle et ricana.

"On dirait que vous vous en sortez bien ! mais je crois que ça suffit avec les couteaux, vous avez suffisament montré de quoi vous êtiez capable il y'a une semaine..."

Calysta soupira...elle repensait à ce qui c'était passé il y a une semaine...elle repensait à sa gaffe qui aurait put lui coûter sa carière...et puis elle s'en voulait d'avoir laisser le parjure tout prendre à sa place...elle entendait chuchoter les autres gardes quand elle passait...pas sur elle non mais sur Nero...l'envie de leur clouer le bec était intence mais elle devait se tenir tranquille...ne pas refaire les même erreurs même si elle trouvait ce jugement injuste.

Elle c'était assise au pied d'un arbre pour souffler un peu, les jambes ramenées vers elle...elle lança alors un dernier couteau et entendit des bruits de pas déjà tout près d'elle...rapidement elle regarda derrière elle et se relevit rapidement lorsqu'elle vit son supérieur Nero Black arriver.
Il ricana et fit une remarque sur son lancé de couteau...un petit clin d'oeil à ce qui c'était passé il y a une semaine.
Calysta chassa quelques mèches de cheveux d'un air agacé...aujourd'hui elle piquait comme une guêpe pour un peu qu'on la cherche un peu.

"Hum...est-ce bien nécessaire de parler du passé?"

Elle n'était vraiment pas fière de ce qu'elle avait fait, et aurait rougie pour un peu qu'elle serait expressive.

" Mais merci pour le compliment...vous devriez faire attention à vos arrières vous savez"

Dit-elle sur le ton de la plaisanterie tandis qu'elle se revêtit pour éviter d'attraper froid...
Puis son regard s'arrêta sur le bras du parjure...celui qui avait sécrété une substance verdâtre s'en était écoulé.

" Je ne vous ai pas remarcié pour l'autre soir mais...merci..." Dit elle en lachant enfin du regard du bras et en regardant de nouveau le dragonnier.

"D'ailleurs...pourquoi vous êtes vous donné tant de mal?"

Parjure Nombre de messages : 153 Date d'inscription : 26/04/2007

"Le passé nous revient toujours en pleine face, il nous construit et fait ce que nous sommes, impossible d'y echapper...alors oui il est nécéssaire d'en parler..."

Il acheva sa phrase par un sourire en coin et la laissa poursuivre, avec mécontentement, il constata que Calysta observait son bras sans relâche, comme par peur, le parjure mit son bras dans son dos.

N'ayant visiblement pas saisit la plaisanterie, il souffla et son sourire trahit sa colère qu'il tenta alors de dissimuler derrière une phrase ironique...

"En effet, d'ailleurs j'ai très peur de vous..."

Tandis qu'elle s'excusait, il s'assit là où elle même était assise quelques minutes plus tôt et fit un geste avec sa main pour montrer son désinterêt [Pas sur pour les accents]

"Je me fiche de vos remerciements..."

Prenant le temps de s'installer confortablement, il poursuivit.

"Mes motivations...je n'en sais rien...parfois, l'homme fait des choses que la morale lui disent de faire, même si il n'a pas envie de le faire, qu'importe ! au moins vous n'êtes pas morte pour avoir tué ce garde..."

Du doigt il désigna le ciel et son sourire jusqu'alors plus que narquois se transforma en grimace...

"Il ne fera pas beau très longtemps..."

Le parjure était comme sur la défensive selon la jeune femme...un homme difficile a comprendre, il tentait de cacher ses blessures...quel était le besoin de le cachet à Calysta....elle connaissait son secret, elle avait vue la blessure et de quel type elle était, même si lorsqu'elle l'avait vue, elle avait eu l'air abscente...très observatrice, presque rien ne lui échappait.

"Pourquoi me la cachez-vous...je sais ce que vous avez, inutile de faire ceci en ma présence...de toute manière, vos blessures ne m'intéresse pas contrairement à vous..."

Fit elle remarquer avec un soupçon de sacrasme dans la voix, faisant référence à ce qui c'était passé il y avait une semaine.
Cette tragique histoire était du à une observation de blessure...et cela c'était terminé en meurtre.

Il se fichait de ses excuses, tant mieux, elle n'aurait pas à user trop de salive...
Elle jeta un oeil rapidement à son supérieur et répondit un simple

"Hum..." Lorsqu'il dit qu'au moins elle n'était pas morte...elle ne lui avait rien demandé et elle ne veut surtout pas lui devoir quelque chose...il avait fait ça de sa propre initiative, pas question qu'elle lui soit redevable en quoi que se soit.

" Accepter ou non mes remerciments, je m'en contrefiche cependant, que les choses soient claire, je ne vous dois rien..."

Ses yeux étaient dur,la détermination se lisait au fond de ses prunelles, elle ne se laissait pas faire par qui que se soit, pas même cet homme qui lui avait sauvé la vie...Ingrate? peut-être cependant elle voulait absolument garder son indépendance.

Parjure Nombre de messages : 153 Date d'inscription : 26/04/2007

Il l'avait bien dit, le temps commençait déjà à se gâter, le ciel se couvrait de plus en plus, à croire que le parjure était condamné à être mouillé dès qu'il mettait les pieds dehors.

Un sourire nouveau s'afficha sur la mine réjouie du parjure, tandis que Calysta achevait de parler, ses dernières paroles décrochèrent même un fou rire des lèvres souriantes de Nero.

"C'est un besoin naturel de l'homme, il cache les choses que sa fierté l'empêche de montrer, j'ai me fierté..."

Il prit une grande inspiration et commença à jouer avec une brindille qui trainait près de lui, son sourire s'effaça et il poursuivit:

"Oui oui oui...vous ne me devez rien, sinon la vie bien sur ! mais la vie importe peu ! n'est-ce pas, la prochaine fois que je risque la mienne pour la votre, frappez moi, histoire que je me souvienne de la dernière fois que je l'ai fait...et que je me souvienne des conséquences."

Soudain, il jeta la brindille au loin et se leva d'un bond, rapidement il nettoya son manteau, se recoiffa et fit volte face tandis qu'un garde s'approchait de lui, tous deux se tinrent loin de Calysta et échangèrent quelques mots...

"...tué
-Quand ?
-Tout de suite après son départ
-Qui ?
-Surement des rôdeurs, des sauveurs naïfs qui tuent n'importe quoi
-Descendez en ville, faites un raid, si vous trouvez quelqu'un équipé d'un arc, tuez le, non ! mieux ! conduisez le ici, je m'en occuperais plus tard, tenez moi au courant
-Oui Monsieur"

Après avoir accomplit une révérence qui démontra sa grande souplesse, le garde s'éloigna en laissant le parjure songeur.

[J'ai rajouté ce garde parce que sinon, le post était bien trop court]

Rares étaient les rayons du soleil en cette contrée ravagée par le Mal, la terre devenait stérile sous les sabots souillés des chevaux portant les âmes damnées du grand roi Galbatorix.
Le soleil semblait triste spectateur, incapable de sourire à la vue de ce château morbide ou naquit de noirs dessins...incapable de sourire, il ne se montrait plus sur cette surface de la terre.
Calysta c'était résigné depuis fort longtemps à ne plus voir cette boule de feu...et puis avait-on le temps de profiter de ses rayons? La jeune femme pensait que non...trop de "pain sur la planche" comme les soldats avaient l'habitude de dire.

De toute manière, la parjure n'avait jamais apprécié le soleil il était trop porteur d'espoir selon elle...alors que ce n'était que l'enfer qui les attendaient de pieds fermes...ces hommes ridicules osant braver l'Empire.
Elle préférait lever son beau regard vers la lune...l'astre de la nuit...froid comme la mort...reflétant parfaitement le monde selon elle.

"Vous vous fatigué...je connais votre blessure...je me fiche de savoir d'ou elle vient...mais à en juger par ce qu'elle sécrétait...une blessure faite avec un objet empoisonné...je me trompe? Quoi qu'il en soit, je l'ai vue cette substance verte qui coulait de vôtre plaie..."

En voyant les efforts inutiles du parjure pour lui cacher son mal Calysta trouva cela presque ridicule...les hommes et leur fierté...mal placée selon elle.
C'est humain que d'être blessé...malheureusement la capacité des mortels à récupérer de leurs blessures n'est pas encore tout à fait au point...trop longue et laissant de vilaines cicatrices.

Calysta souri lorsque le parjure lui demanda de le frapper si l'envie lui prenait une nouvelle fois de vouloir lui sauver la vie.

"Je n'y manquerai pas...je n'y manquerai pas..."

Soudain un garde s'annonça...encore un...tandis que Nero emmena l'homme à l'écart d'elle afin de pouvoir lui faire part de nouvelles probablement peu radieuses...Calysta ne se souvenait plus depuis combien de temps elle n'avait pas entendu de bonnes nouvelles...oh fort longtemps...à en croire que le bonheur n'existait plus.
Elle expira rapidement, collant sa langue contre son palais pour sortir un "tss" ce "tss", elle s'en sert souvent pour manifester son mécontentement.
Elle était en effet mécontente de voir encore sa discussion avec son supérieur, interrompue par un sous fifre.
Nonchalamment la dragonnière s'adossa contre un tronc d'arbre défraichit, ou elle rangea ses couteaux dans leurs étuis de cuire enroulés contre sa cuisse.
Alors que le parjure semblait songeur, Calysta ajouta, le dos toujours tourné à son supérieur.

"De mauvaises nouvelles je présume?"

Parjure Nombre de messages : 153 Date d'inscription : 26/04/2007

Il était vrai qu'il était ridicule de se cacher, et surtout de cacher cette "entaille", mais c'était plus fort que lui, il n'aimait pas se dévoiler, et ce qu'il n'aimait pas par dessus tout, c'était montrer ses points faibles.
Surtout par peur de permettre aux autres de l'exploiter par la force, ou par un chantage abusif...mais puisque Calysta avait vue cette blessure, il n'y avait plus lieu pour le parjure de la cacher.
D'un geste ample il passa sa main dans ses cheveux d'un noir de cendre et il aquiesca.

"Oui, un carreau empoisonné...les Vardens, ils ont du mal à se débarasser de nous lors d'un combat...alors il s'arrangent pour que l'on meurt après le combat, une sorte de revanche peut-être, je ne sais pas...ou bien peut-être la simple idée que nous mourrons après eux grâce à ce poison les rend heureux...peu importe après tout..."

Tandis qu'a contre coeur il coupait sa discussion avec la parjure, Nero s'éloigna avec un garde portant une mauvaise nouvelle, une fois leur discussion achevée, le parjure congédia le garde et sortit de ses pensées pour répondre à Calysta.

"Ce genre de choses ne relève pas de vos fonctions Calysta..."

D'un pas lent il s'assit contre un arbre éloigné, discutant toujours avec le dos de la parjure.

"...un garde a été tué, je l'avais envoyé à Gil'Ead...surement un groupuscule d'imbéciles qui imaginent nous faire mal en tuant un soldat..."

[Désolé, je te facilite pas la tâche...]

» erre dans le chateau